Le saviez-vous : La vie avec l'homme (2/2) : Dans le cas où le chiot ne voit que des humains, il présentera des comportements sexuels uniquement orientés vers cette espèce ; la vue d’un chien ou d'une chienne n'étant plus du tout évocatrice, seules les phéromones sexuelles émises provoqueront un état d'excitation qui n'ira pas jusqu'à l'accouplement. Dans ce cas, le chien va présenter de nombreux anthropomorphismes (comportements initialement propres à l'espèce canine, qui imitent des postures ou des mimiques humaines), la communication avec l'homme va être très riche et l'organisation hiérarchique complexe. Les maîtres de tels chiens sont les plus exposés à rencontrer de sérieuses difficultés. En effet, le chien devenu adulte, peut prendre plus ou moins complètement le leadership de la famille et se montrer agressif lorsque sa dominance lui apparaît contestée. Les différentes phases de la socialisation décrites à propos des chiens en meute existent aussi lorsque le chiot se développe dans une famille. Les règles de la vie en société s'acquièrent autour des mêmes éléments : accès à la nourriture, contrôle de l'espace dans lequel vit le groupe, expression de la sexualité. Deux éléments de la psychologie des propriétaires s'opposent au bon déroulement de la socialisation : la tendance à infantiliser le chien et le désir de vivre avec un animal sans le contraindre. En effet, la relative rapidité avec laquelle s'opère la socialisation du chiot n'autorise pas d'erreur et l'idée selon laquelle le chien est « un bébé qui ne pense pas à mal» peut se révéler catastrophique. De ce fait, la socialisation des chiots qui arrivent de bonne heure au sein des familles est soumise aux fantasmes de celles- ci et dépend aussi beaucoup des tendances sociologiques qui prévalent. On peut dire que le refus d'assumer un statut social ou familial clairement défini, le culte de l'adolescence ne favorisent pas le développement comportemental du chien. Le schéma « normal » de socialisation étant rarement réalisé, de nombreux chiens de compagnie présentent des comportements sociaux perturbés. Fort heureusement, un assez grand nombre de chiens se développent sans problèmes et deviennent des compagnons agréables. Voici quelques caractéristiques comportementales du chien bien intégré dans sa famille. L'agression prédatrice peut s'exprimer de façon plus ou moins complète selon ce que le maître fait de son chien. Dans tous les cas, elle peut être inhibée par le maître, ce qui permettra, par exemple, de sauver un chat taqué. L'agression prédatrice est parfois utilisée sans aucune modification par l'homme : c'est le cas de la petite et de la grande vénerie, où le piqueux joue le rôle de mâle dominant. Le plus souvent, elle est canalisée de façon à capturer la proie convoitée : c'est le cas de la chasse au fusil avec l'aide de chiens d'arrêt ou de chiens courants. Chez le chien de berger, le comportement de surveillance et de rassemblement du bétail est, en fait, la première phase de chasse des meutes qui s'attaquent à des herbivores. Ce comportement a été réorienté par les bergers et les bouviers afin de faire disparaître la phase finale d'isolement et de mise à mort d'un membre du troupeau. On observe parfois des échecs dans ce dressage final. L'agression hiérarchique doit être totalement inhibée chez le chien correctement socialisé ; sa réapparition est le signe d'une rupture de l'équilibre du groupe familial et doit pousser à consulter un vétérinaire. Les enfants sont inhibiteurs de ce comportement. L'agression par irritation est normalement absente ; sa réapparition doit amener à consulter rapidement le vétérinaire. L'agression territoriale est un comportement à propos duquel les plus grandes erreurs ont été commises et écrites. Elle est directement contrôlée par les systèmes d'inhibition hiérarchique. Un chien, normalement dominé par ses maîtres, doit se limiter à des aboiements lors de l'arrivée d'intrus. Les propriétaires viennent alors voir ce qui se passe, le chien se place à côté d'eux, légèrement en retrait et observe leurs réactions. S'ils sont amicaux avec les nouveaux venus et les laissent entrer, le chien leur fait fête et ne les menacera plus. En revanche, si le ton monte, que les maîtres sont inquiets ou menaçants, le chien grogne et vient en soutien en cas de conflit. Dans tous les cas, ce n'est pas le chien qui permet l'entrée des nouveaux venus et contrôle leurs mouvements, ce sont les maîtres, parce qu'ils sont dominants. En leur absence, le chien ne laissera pas entrer les intrus, à l'exception des personnes qu'il a régulièrement vues entrer dans la maison. Ce comportement du chien correspond à la bonne attitude de garde qui ne nécessite aucune intervention de dressage et résulte de la bonne socialisation de l'animal. Lorsque les propriétaires sont obligés de tenir leur chien en laisse pour assurer la sécurité de leurs invités et doivent ensuite l'enchaîner ou l'isoler, on se trouve dans une situation pathologique. Si vous recherchez un Centre Vétérinaire de garde à ophain , c’est par ici !. Vous cherchez à faire faire un examen Clinique Vétérinaire à Bornival par un Vétérinaire ?.